Accusé de raconter des « bobards » lorsqu’il évoque le laxisme des pouvoirs publics face aux manifestants anti-Loi Travail, Éric Brunet revient à la charge dans son billet pour Valeurs Actuelles.
L’animateur persiste et signe : « La réponse du gouvernement aux violences de ces derniers mois a été beaucoup moins immédiate et nette que la répression mise en œuvre en 2013, lors de la Manif pour tous. » N’en déplaise à Marianne et Libération, qui crient à l’intox, « 350 policers ont été blessés par des casseurs » depuis le début des manifestations.
Et face aux « boules de pétanques sur lesquelles on a soudé des lames de couteau aiguisées », aux « sabres » et autres « bombes agricoles », le gouvernement se montre étrangement passif. Si le rythme des arrestations a augmenté ces derniers jours, augmentation de la violence oblige, 1 300 interpellations ont abouti à seulement 51 condamnations pour le moment, dénonce Brunet.
Et de souligner, tout en précisant n’avoir jamais soutenu la Manif pour Tous, que « le gouvernement a été beaucoup plus prompt à interpeller des Veilleurs pacifistes, qui n’ont pas détruit le moindre édifice public et ont rarement fait acte de violence ».
« Marianne et Libération peuvent débattre des chiffres, il me semble difficile de contester le fait le plus important : l’État a eu deux façons “très différentes” d’aborder ces deux mouvement de rue, en 2013 et 2016 », conclut-il, jugeant que les accusations de mensonge proférées par les deux journaux sont « inacceptables ».
En réponse à @marianne2fr et @libe https://t.co/38dDDrvYSq
— Eric Brunet (@ericbrunet) 19 mai 2016