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Trois vainqueurs aux Bobards d’Or 2019

27 février 2019

Temps de lecture : 2 minutes
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Trois vainqueurs aux Bobards d’Or 2019

Temps de lecture : 2 minutes

La comédie de boulevard des médias autrement dit la cérémonie des Bobards d’Or s’est tenue le 18 février 2019 au Théâtre du Gymnase à Paris devant 700 personnes. La cérémonie a été marquée par l’émotion quand la très jeune Fiorina, une femme gilet jaune défigurée par une grenade est montée sur scène, un œil perdu et une partie du visage enfoncé. Trois prix ont été remis par le public « aux meilleurs mensonges de 2018 » et aux meilleurs menteurs

France 2 et la chasse au tigre de Poutine

Dans la caté­gorie Gold­en Bobard, c’est le JT du 10 août 2018 sur France 2 qui gagne le gros lot. Présen­tant Vladimir Pou­tine venant de tuer un superbe tigre de Sibérie alors qu’il s’agissait d’une opéra­tion de préser­va­tion de l’espèce. Mal­heureuse Del­phine Ernotte, c’est une présen­ta­trice de la chaîne et non un mâle blanc de plus de 50 ans qui dif­fuse l’infox.

Clément Viktorovitch et l’immigration

Un « expert » est générale­ment invité sur un plateau non pour ses com­pé­tences mais pour le dis­cours que l’on attend de lui. Mis­sion accom­plie pour Clé­ment Vik­torovitch sur CNews le 20 sep­tem­bre 2018 qui mul­ti­plie les erreurs chiffrées et les approx­i­ma­tions, inclu­ant par exem­ple les étu­di­ants Eras­mus dans les chiffres offi­ciels (min­imisés par ailleurs) des entrées en France alors que ces étu­di­ants n’ont pas besoin de titre de séjour. Cela méri­tait un bobard classique

Sylvain Boulouque et les drapeaux

Quand on veut voir quelque chose on finit par le voir. De même que le « soci­o­logue » Michel Wiewor­ka voy­ait un sym­bole d’extrême-droite dans le signe des anar­chistes, le dénom­mé Boulouque iden­ti­fi­ait sur BFMTV en décem­bre 2018 dans une man­i­fes­ta­tion des gilets jaunes un « dra­peau roy­al­iste avec des fleurs de lys » qui était le dra­peau picard. Le même réédi­tait début 2019 en voy­ant un « par­ti­san de Dieudon­né » par­mi les per­son­nes qui insul­taient Alain Finkielkraut en démen­tant piteuse­ment ensuite. L’important était dit : des cen­taines de mil­liers de téléspec­ta­teurs ne ver­ront pas le démen­ti et retien­dront la pre­mière infor­ma­tion. Cas­ti­gat riden­do mores. Il châtie en riant, la per­son­ne fausse­ment dénon­cée par le syco­phante Boulouqubobe doit rire jaune, sans mau­vais jeu de mots.

Crédit pho­to : Polémia via Face­book (DR)

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