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Twitter censure l’Ojim : l’Ojim attaque Twitter en justice

25 décembre 2020

Temps de lecture : 3 minutes
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Twitter censure l’Ojim : l’Ojim attaque Twitter en justice

Temps de lecture : 3 minutes

Pre­mière dif­fu­sion le 17/11/2020

Le 10 septembre 2020 Twitter annonçait avec le sourire de « nouvelles règles de modération ». Le 7 octobre se tenait la première audience du procès intenté par Ramzi Khiroun contre Claude Chollet et l’Observatoire du journalisme (OJIM). Coïncidence ? Nos ennuis avec Twitter avaient commencé deux jours plus tôt, le 5 octobre.

Le calendrier de la censure

  • 5 octo­bre : prob­lèmes de con­nex­ion, nous ne pou­vons pub­li­er, 1ère réclamation
  • 6 octo­bre : 2ème récla­ma­tion pour change­ment de mot de passe
  • 6 octo­bre : nou­velle récla­ma­tion officielle
  • 8 octo­bre : nous relançons
  • 15 octo­bre : nous relançons de nouveau
  • 19 octo­bre : compte suspendu
  • 19 octo­bre : Twit­ter saisi de la suspension

Les causes de la censure ? inconnues

Pourquoi Twit­ter sus­pend-il un compte avec ses “mod­estes” 6.500 abon­nés ? Pourquoi sommes-nous inter­dits de pub­li­ca­tion depuis le 5 octo­bre ? Sur dénon­ci­a­tion ? De quelle autorité ? Sous quel pré­texte ? Le com­mu­niqué de Twit­ter du 10 sep­tem­bre indi­quant un ren­force­ment de la cen­sure pré­cise les cas :

« les infor­ma­tions fauss­es ou trompeuses qui créent une con­fu­sion sur les lois régis­sant un proces­sus démoc­ra­tique », les « affir­ma­tions con­testa­bles qui sapent la con­fi­ance dans le proces­sus [élec­toral], comme les infor­ma­tions sur la [fraude élec­torale] » ; et les « affir­ma­tions trompeuses sur les résul­tats d’un proces­sus démoc­ra­tique (…), comme les reven­di­ca­tions de vic­toire avant que les résul­tats n’aient été cer­ti­fiés, ou les inci­ta­tions à des com­porte­ments illé­gaux qui empêcheraient une pas­sa­tion de pou­voir paci­fique ».

Nos arti­cles sur les élec­tions améri­caines sont-ils en cause ? Notre arti­cle du mois de juin 2020 soulig­nant la guerre de Twit­ter con­tre Trump ? Nous ne le savons pas.

Voir aus­si l’annonce des cen­sures futures sur les réseaux soci­aux dès décem­bre 2019.

Nous saisissons notre avocat et faisons appel à nos lecteurs

Sans réponse de Twit­ter, nous sai­sis­sons notre avo­cat. De nou­veaux frais juridiques vont s’ajouter à ceux entraînés par la plainte de Ramzi Khi­roun. Peut-être peut-on voir là une ten­ta­tive de cen­sure ram­pante, nous per­dons toute trace de nos 6.500 abon­nés dont nom­bre de jour­nal­istes et nous devons faire face à des dépens­es sup­plé­men­taires. Le sup­plice du gar­rot, par étouf­fe­ment lent…

Les lecteurs qui veu­lent nous soutenir con­tre Twit­ter peu­vent le faire par un don (avec un reçu fis­cal cor­re­spon­dant à 66% de leur don). Tous recevront par voie dig­i­tale notre brochure sur Yann Barthès, chronique d’une impos­ture. Les dons égaux ou supérieurs à 100€ recevront la brochure papi­er dédi­cacée. D’avance mer­ci ; gar­dons con­fi­ance, on les aura.

Claude Chol­let
Obser­va­toire du jour­nal­isme (OJIM), président

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