Nous avons connu la presse internationale et française autrement plus loquace quand des actes criminels sont commis à l’égard de minorités, et spécialement les homosexuels, partout dans le monde.
Partout dans le monde à l’exception peut-être de l’Ukraine ces dernières semaines : ce n’est pourtant pas faute de contenu et d’images choquantes, qui ont circulé notamment sur Twitter et sur le réseau social russophone Vkontakte : des “safaris anti-gays” ont en effet été filmés à Kiev, la capitale ukrainienne, et diffusés sur la toile. L’on y voit des gays (ou supposés
tels par leurs agresseurs) tondus, badigeonnés de peinture, frappés et menacés par différentes personnes, et ce à visage découvert… À ce jour, le seul média francophone à en avoir parlé est le site communautaire yagg.com (intégré au titre de presse Têtu).
Cette lamentable chasse à l’homme aurait pourtant donné matière à scandale, en pleines négociations pour l’entrée de l’Ukraine dans l’Union européenne. Les enjeux politiques internationaux prennent-ils le pas sur la dénonciation de l’homophobie, tant pour les politiques que pour la presse ?
@actu_gay Extremely worrying, yes, and not enough coverage. Saw nothing on this latest case in English until today. Thanks for spotlighting.
— IDAHO Committee (@may17IDAHO) 1 Décembre 2013
Nouveaux actes de torture de jeunes gays en #Russie en #Ukraine vidéo #LGBT #ЛГБТ @ragap_es https://t.co/yXJHlkY0MT pic.twitter.com/Zg5BFcGLug
— jean rossignol (@jrossignol) 9 Novembre 2013
@LPJofficiel Pas que le foot dans la vie, intéressez-vous aussi à ça, ça se passe en #Ukraine http://t.co/BPouXuEAnb pic.twitter.com/zpgqmRw9Hh
— Actu Gay (@actu_gay) 21 Novembre 2013
Crédit photo : DR