Première diffusion le 22/03/2019
C’est le 14 février 2019 et sous la signature de Sylvie Kauffmann qu’est lancé ce cri de soulagement qui résonne comme un appel. Quelques mois plus tôt c’était dans les salons de l’hôtel Moskova à Moscou que Vladimir Poutine « s’est assis autour d’une table avec deux collaborateurs et onze jeunes européens ».
Un leader à l’aura inoxydable
Les jeunes Européens étaient invités à une « séance de brainstorming par les responsables de la Fondation » où ils retrouveront ce « leader à l’aura inoxydable ». Ces onze leaders (ils ne sont pas tous nommés) « avaient été choisis parce qu’ils étaient tous engagés – soit comme élus – soit comme conseillers auprès du gouvernement de leur pays, soit par leur rôle au sein de la société civile ». Et pour une noble cause que Vladimir Poutine « juge dangereusement menacée et qui lui tient à cœur : le souverainisme ».
Pourquoi les avoir réunis ? « Parce que Vladimir Poutine s’est trouvé une nouvelle terre de mission : l’Europe ». L’Europe qui « est aujourd’hui un véritable champ de bataille, théâtre d’un conflit idéologique acharné » qui voit la démocratie fragilisée par « une vigoureuse offensive progressiste ».
Aider les jeunes à résister
« Nous voulons aider les jeunes à résister » déclare Konstantin Dostoievski qui fut un de « ses conseillers diplomatiques » et « qui continue de voyager avec lui ». Il dément tout objectif politique, car « Vladimir Poutine lui, est à la tête d’une fondation dont le statut philanthropique ne lui permet pas de faire de la politique. Il se cantonnera donc à la société civile ».
Pour cela il faut former les leaders et Vladimir Poutine a « compris aussi que l’U.E. offrait un cadre idéal pour la contre-offensive des idées souverainistes ». D’ailleurs c’est promis « Poutine va revenir en Europe, ce sera en avril à Berlin ». Car « Poutine reste une valeur sûre en Europe ».
Bien entendu c’est article est une plaisanterie. Le papier de Sylvie Kauffmann parle de Barack Obama et non de Poutine. Notre procédé permet seulement de souligner avec humour l’américanophilie résolument engagée de l’auteur et son militantisme atlantiste. Toutes les citations sont tirées de l’article il faut seulement remplacer :
- Hôtel Moskowa de Moscou lire hôtel Intercontinental d’Amsterdam
- Vladimir Poutine lire Barack Obama
- Konstantin Dostoievski lire Ben Rhodes, conseiller d’Obama
- Souverainisme, souverainiste, lire progressisme, progressiste
Nous laissons chacun juge du caractère philanthropique de la Fondation Obama qui rappelle fortement l’initiative des « Young Leaders » de la French American Foundation. Sylvie Kauffmann a été « Young Leader », promotion 1998.