Mardi, des hackers partisans du régime syrien de Bachar el-Hassad ont piraté le compte Twitter d’Associated Press (AP), annonçant une explosion à la Maison Blanche.
«Urgent : deux explosions à la Maison-Blanche, Obama est blessé », stipulait le tweet. S’il a rapidement été démenti par la direction, il a suffit à affoler les marchés et s’est répandu comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux. Le Dow Jones a chuté de 143 points (près de 1%) avant de se relever suite au démenti d’AP.
Le groupe de hackers syriens revendique déjà à son palmarès les piratages des comptes de la National Public Radio américaine, de la BBC, de CBS, de l’Agence France-Presse et de Reuters News. Cette dernière action relance la polémique sur le niveau de sécurité de Twitter.