En plein litige avec l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), Twitter a finalement décidé de céder en livrant « les données susceptibles de permettre l’identification de certains auteurs » qui ont publié des « tweets » jugés racistes et antisémites.
Une action qui intervient le lendemain de la décision du Tribunal de grande instance (TGI) de Paris, qui avait réclamé ces données. Les faits se sont produits en octobre 2012 quand des utilisateurs du réseau social avaient utilisé le hashtag « #unbonjuif » suivi d’un commentaire. L’UEJF avait aussitôt attaqué Twitter en justice, réclamant 38,5 millions d’euros.
Dans un communiqué, Twitter s’incline devant la pression communautaire en déclarant vouloir, avec son accusateur, « poursuivre activement leur collaboration, afin de lutter contre le racisme et l’antisémitisme dans le respect de leurs législations nationales respectives ».
Crédit photo : capture d’écran Twitter. Montage Ojim (cc)