Reeyot Alemu, une journaliste éthiopienne condamnée à cinq ans de prison dans son pays, vient de recevoir le Prix mondial de la liberté de la presse Unesco/Guillermo Cano 2013.
Le prix, remis tous les ans par un jury composé de professionnels des médias, est doté d’un montant de 25 000 dollars et sera remis le 3 mai prochain au Costa Rica à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse.
Reeyot Alemu avait créé, en 2010, sa propre maison d’édition et un mensuel, Change. Les deux ont été fermés suite à son arrestation, en juin 2011, pour « terrorisme », une loi très vague et large permettant au gouvernement éthiopien, qu’elle critiquait, de neutraliser les opposants politiques.
Le jury a vanté « son courage exceptionnel, sa résistance et son engagement pour la liberté d’expression ».